Fonds patrimoniaux
Périmètre
On distingue les fonds patrimoniaux des autres collections
- par leur date d’impression : documents imprimés avant 1831.
- par leur nature : ouvrages imprimés de 1501 à 1830, ouvrages imprimés avant 1500 (incunables), manuscrits médiévaux, modernes ou contemporains, ouvrages imprimés après 1830 mais considérés comme ouvrages rares et précieux.
Formats d’encodage
Les formats d’encodage et les outils utilisés sont différents selon le type de document :
- Nous encodons dans Alma en Marc21
- tous les documents imprimés, y compris les incunables.
- les manuscrits
- les fonds d’archives, par une notice générale de présentation du fonds (identification, classement, résumé du contenu…)
- Nous encodons dans Oxygen XML Editor en EAD (Encoded Archival Description) les fonds de manuscrits et les inventaires détaillés des fonds d’archives.
Les ouvrages anciens, rares ou précieux, les fonds d’archives divers, sont soumis à des règles strictes de conservation et de conditionnement. Le traitement intellectuel de ces fonds doit être effectué en respectant les consignes données pour le réseau des bibliothèques ; les notices décrivant des ouvrages anciens doivent être validées par les catalogueurs spécialisés. Si vous possédez des documents qui entrent dans une de ces catégories, prenez contact avec l’équipe (manuscrits@uliege.be).
Principes de base
- En plus de la maîtrise du catalogage (normes et formats d’encodage), acquérir des compétences en linguistique, paléographie, histoire…
- Avoir le réflexe de la recherche bibliographique : se créer un corpus d’outils de référence généraux et spécialisés.
- Ne pas se contenter de décrire ce que l’on voit, mais aller au delà et contrôler la validité des informations visibles sur le volume : il peut s’agir d’une contrefaçon, l’auteur peut être identifié par un pseudonyme, l’auteur d’un texte anonyme peut être identifié dans un dictionnaire spécialisé… Apprendre à restituer les informations non visibles : il n’y pas de nom d’imprimeur mais juste une devise ou une marque, il n’y a pas de date d’impression… Tout cela concerne l’identification de l’oeuvre, de la manifestation, mais aussi les exemplaires : identifier une provenance, identifier une provenance à partir d’une reliure aux armes, d’une devise, utiliser les anciens registres d’inventaire de la bibliothèque pour identifier une provenance, un don…
- Toujours effectuer des recherches préalables à l’encodage ou à la modification du catalogue : cela peut aider à éviter des erreurs dans l’enregistrement d’éléments comme le format, les points d’accès (ne pas identifier une oeuvre correctement par méconnaissance littéraire ou historique…), ou la description elle-même (ne pas identifier qu’un volume appartient à un ensemble, ou modifier la notice d’un volume spécifique selon les consignes RDA et ne pas réviser l’ensemble…). Certaines erreurs peuvent conduire à fournir la description d’une édition qui n’existe pas. Si la consultation des ouvrages spécialisés et des outils comme des catalogues ou des bases d’objets numérisés ne suffisent pas à identifier parfaitement le volume, la prise de contact directe avec d’autres institutions reste de mise. Les recherches préalables incluent aussi bien le catalogue , le fichier Scribe, que des catalogues et bases de données externes. Cette étape de recherche permet d’identifier des états, des tirages différents, ou des lacunes dans l’exemplaire catalogué, par exemple.
- Toujours citer en note les sources utilisées pour l’identification ou la restitution d’un élément et respecter les axes de travail définis par le Conservateur, notamment l’identification systématique des éditions liégeoises, le référencement de l’exemplaire par des catalogues ou bases de données internationales, l’enregistrement de certains éléments liés à l’entrée du document dans les collections…